Hello, hello. Aujourd'hui, on va parler d'un symbole technologique et culturel français. On va parler du fameux TGV. C'est le train à grande vitesse français. J'imagine que vous avez déjà pris le TGV, mais pour ceux qui ne connaissent pas, c'est ce qui permet de traverser la France en seulement quatre heures, avec des pointes qui vont jusqu'à 320 km/h. Chaque année le TGV transporte plus ou moins 120 millions de passagers, ce n'est pas rien. Mais alors, comment ce train est-il né ? Quelle est son histoire ? Quels sont ses succès ces défis. On va parler d'un peu tout ça. Donc, restez bien jusqu'à la fin. Si vous aimez apprendre de nouvelles choses sur la France, sa culture, comment les Français vivent et vous voulez améliorer votre français à un niveau intermédiaire, vous êtes au bon endroit et vous allez voir pourquoi.
On commence dans les années 1960. Tout commence au Japon avec le Shinkansen. C'est le premier train à grande vitesse qui relie Tokyo à Osaka, à une vitesse de 210 km/h. Désolé pour les anglophones, je parle en km/h, je ne vais pas faire les conversions. I'm sorry. En Europe, il faut réagir, il y a une concurrence et la France réagit car l'Allemagne et l'Italie sont déjà dans la course. Ils ont déjà commencé à développer un train à grande vitesse. Les premières idées françaises sont hésitantes. Par exemple, Jean Bertin imagine un train, ou plutôt un aérotrain, c'est un train sur un coussin d'air qui dépasse les 400 km/h. C'est impressionnant, mais ce projet est trop coûteux et ne peut pas utiliser les rails traditionnels. Donc mis de côté, abandonné.
Ensuite, la SNCF mise sur ce qu'on appelle le turbotrain, qui fonctionne avec des turbines à gaz, mais en 1973, pouf, choc pétrolier. L'essence devient trop chère. La solution: un train électrique alimenté par des caténaires. Les caténaires, ce sont des câbles électriques au-dessus des rails. On avance. Bonne idée. Et c'est finalement la ligne Paris-Lyon qui est choisie pour le premier projet. Après des années de travail, le TGV, donc le train à grande vitesse, est inauguré en 1981 et c'est un succès immédiat. Le trajet Paris-Lyon passe de 4 heures à seulement deux heures. Le nombre de passagers augmente de 63%. Les Français adorent ce train orange au nez pointu et pour eux, le TGV change tout, il change la vie. On peut aller passer le week-end à Lyon ou découvrir Paris en quelques heures seulement.
C'est pratique, rapide, moderne. Le TGV devient un symbole national. Petit à petit, le TGV se déploie dans toute la France. Attention, je vais mettre une carte juste ici. Vous comprenez bien, toute la France, ce n'est pas partout partout. Mais vers le nord, nous avons le Paris-Lille en une heure, vers le sud, Paris-Marseille en trois heures et vers l'international, international, on a l'Eurostar pour aller de Paris à Londres en passant sous la Manche. Mais la construction de ces lignes n'est pas toujours facile. Il faut acheter des terres convaincre, convaincre ou expulser les habitants et gérer le bruit. Et même le président François Mitterrand se plaint du bruit du TGV en Saône-et-Loire.
Le TGV est aussi connu pour ses records de vitesse. Par exemple, il a atteint 574 km/h en 2007. C'est un record mondial pour un train sur rail. Avec le temps, le TGV évolue. On ajoute un deuxième étage pour transporter plus de passagers. Des designers comme Christian Lacroix redessine les intérieurs pour plus de confort. La SNCF innove aussi avec des idées originales comme le train boîte de nuit avec de la musique, des lumières, le wagon spectacle avec des humoristes qui jouent en direct. Malheureusement, tout n'est pas parfait.
En 2015, un accident tragique lors d'un essai près de Strasbourg, fait 11 victimes. Le modèle est alors remis en question. Dans les années 2010, le modèle TGV commence à poser problème. Construire une nouvelle ligne coûte très cher. C'est cinq fois plus qu'il y a 30 ans. Les billets sont parfois trop chers pour les voyageurs les plus modestes. Et pendant ce temps, le réseau de trains classiques se dégrade. Certaines villes comme Limoges, c'est un exemple, se sentent abandonnées. Il y a des luttes politiques, ce qui fait que le TGV est de plus en plus critiqué ou remis en question.
Une chose à savoir, le TGV s'exporte ou il a tenté de s'exporter dans d'autres pays, en Europe, en Corée du Sud. Mais bien sûr, la concurrence est rude. Par exemple, la Chine possède aujourd'hui le plus grand réseau de trains à grande vitesse du monde. On comprend aussi, vu la taille du territoire. Mais pour s'adapter, la France travaille sur un modèle qu'elle appelle le TGV-M. C'est un modèle plus écologique, plus confortable et plus économique.
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Aujourd'hui, en 2024, quand je fais cette vidéo ou ce podcast, le TGV ne cherche plus à aller plus vite, mais à être plus écologique. Le confort des passager et l'efficacité énergétique sont maintenant prioritaires. Ce sont les priorités. Avec les défis climatiques, le train a un rôle important à jouer pour l'avenir des transports. En France, il semblerait que l'on parie plus sur le train plutôt que sur l'aviation, l'avion, pour les déplacements en France et les petits déplacements vers les pays voisins.
Le TGV est bien plus qu'un simple train, c'est le symbole de l'innovation française. Il a changé la façon de voyager dans tout le pays, mais comme tu as pu le voir, il doit encore évoluer, s'adapter aux défis d'aujourd'hui: l'écologie, le coût et l'accessibilité. En plus de l'ouverture du marché aux compagnies européennes, par exemple, Trenitalia en Italie ou les entreprises allemandes.
J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à me le dire en commentaire, à m'envoyer un mail. N'hésitez pas à liker, à partager, commenter. Ça m'intéresse: est-ce que vous avez déjà pris le TGV et est-ce que vous pouvez comparer avec le système de transport dans votre pays ? J'espère que vous profitez bien de votre semaine, que vous pratiquez bien votre français. N'oubliez pas de vous abonner à la newsletter si vous voulez continuer à progresser avec moi à travers des sujets culturels. C'était Carlito. On se dit à la semaine prochaine. Ciao.
