Bonjour à tous et bienvenue
dans ce nouvel épisode de mon podcast
Intermediate French with Carlito
J'espère que vous allez bien
et que votre apprentissage
du français se passe à merveille.
Se passe bien.
Aujourd'hui, on va parler
d'un sujet très important.
Enfin, ça dépend pour qui,
mais personnellement, je trouve
que c'est un sujet assez important.
Comment les l'élevage contribue
au changement climatique ?
Pour rappel, l'élevage est
responsable de 12% des émissions
de gaz à effet de serre.
D'origine humaine.
Chaque année, l'élevage produit environ
6,2 milliards de tonnes équivalent CO₂.
Ces émissions viennent principalement
de trois gaz: le méthane,
CH₄, le protoxyde d'azote et ensuite
le dioxyde de carbone, le fameux CO₂.
J'ai choisi de parler de ce sujet
aujourd'hui après avoir lu un article de
presse intitulé Les Français consomment
moins de viande qu'il y a 20 ans.
Ça m'a intrigué.
J'ai donc fait
quelques recherches sur Internet
pour en apprendre plus sur le sujet.
Ce qu'il faut retenir de cet article,
c'est que la consommation moyenne
de viande par habitant, en France,
a reculé de 5,8% depuis 2003.
En 2023, la consommation moyenne
de viande, s'est établie
à 83,5 kilos par habitant.
Et cette baisse touche particulièrement
les consommations
de viande bovine et ovine.
La consommation de viande
de volaille est la seule
à avoir augmenté sur cette période.
Et ça explique notamment le succès
de fast-food comme Popeye's KFC.
Mmm, le poulet.
Malgré son la viande de porc reste
la plus consommée en France.
Oui, étonnant.
Bien.
Revenons maintenant sur le lien
entre consommation de viande
et réchauffement climatique.
Chaque année, l'élevage produit environ
6,2 milliards de tonnes équivalent CO₂.
Ces émissions viennent principalement
du méthane, du protoxyde d'azote
et du dioxyde de carbone.
Je viens de le dire, François.
Parlons d'abord du méthane.
Le méthane représente 54% des émissions
de gaz à effet de serre de l'élevage.
Ce gaz est produit principalement de
deux façons: la digestion des ruminants.
Lors de la digestion, des micro-organismes
décomposent la nourriture des ruminants
comme les vaches et les moutons,
et produisent du méthane
qui est libéré par les rots.
Voilà, ça, c'est un roux.
Ensuite, il y a le fumier.
Quand le fumier est stocké ou transformé
en compost, certains micro-organismes
décomposent la matière organique
et produisent du méthane.
C'est la nature.
Ensuite, il y a le protoxyde d'azote
qui représente 15% des émissions de gaz
à effet de serre de l'élevage.
Ce gaz est produit principalement
par le fumier.
D'autres micro-organismes produisent
du protoxyde d'azote à partir
de l'azote présent dans le fumier.
Il y a aussi la nourriture des animaux.
Les cultures
et les pâturages créés pour le bétail
produisent du protoxyde d'azote,
soit par les engrais azotés utilisés,
soit par le piétinement des bêtes
qui créent des conditions
pour que les bactéries du sol
libèrent du protoxyde d'azote.
Enfin, nous avons le dioxyde de carbone
qui représente 31% des émissions
de gaz à effet de serre de l'élevage.
Là, les sources principales sont
le changement d'utilisation des sols.
Pour créer plus de peinturage
ou de culture pour le bétail, des zones
de forêt sont défrichées et brûlées.
Co₂, libérant ainsi beaucoup de CO₂.
Il y a aussi les abattoirs et les fermes.
Ce sont des installations
qui consomment beaucoup d'énergie
pour le refroidissement, le chauffage,
l'éclairage,
souvent généré à partir d'énergie fossile,
libérant ainsi indirectement
du dioxyde de carbone, du CO₂.
Mais il ne faut On ne peut
pas aussi oublier le transport.
Les camions transportant le bétail,
ou la nourriture pour le bétail,
brûlent des combustibles fossiles,
ce qui libère aussi du CO₂.
L'impact de l'élevage sur le changement
climatique varie selon le type d'animaux.
Les bovins, y compris les buffles,
sont responsables de 70% des émissions de
gaz à effet de serre liées à l'élevage.
Les porcins représentent 14%, les poulets,
9%, les chèvres, 4%, et les moutons, 3%.
C'est bien de parler de tout ça,
mais concrètement,
quel est l'impact de l'élevage sur les
émissions de gaz à effet de serre ?
En 2022, 363 millions de tonnes
de viande ont été consommées
dans le monde, selon la FAO.
Cette consommation représente près de
80 milliards d'animaux tués chaque année.
L'élevage génère 12% des émissions de gaz
à effet de serre d'origine humaine qui
contribuent au réchauffement climatique.
L'élevage émet environ 6,
2 tonnes d'équivalent CO₂ par an,
soit plus que les émissions
des États-Unis et de la France réunies.
La production de viande bovine et de lait
de vache est responsable d'environ deux
tiers de ces émissions, en grande partie
à cause des émissions de méthane,
résultant de la digestion des ruminants.
On a vu ça juste avant.
Ce qu'il faut comprendre, c'est que là,
La consommation baisse, la consommation
de viande baisse en France,
mais ce n'est pas le cas dans le monde.
La consommation mondiale de viande est
quatre fois plus importante aujourd'hui
qu'elle ne l'était dans les années 60.
Encore une fois, ce n'est pas
moi qui le dis, c'est la FAO, F-A-O, FAO.
Elle est passée de 82 millions de tonnes
en à 363 millions de tonnes en 2022.
Le type de viande le plus consommé est
la volaille à 39%, puis ensuite
la viande porcine à 34 à 17%
et la viande bovine à 21%.
Cette croissance est principalement due à
l'augmentation de la population mondiale
et à la hausse des revenus.
La production de a aussi
des conséquences sur l'environnement.
Elle consomme beaucoup d'eau.
Par exemple, produire un kilo
de viande de bœuf nécessite
entre 500 et 700 litres d'eau.
Cette eau est utilisée
pour abreuver les animaux,
nettoyer les bâtiments et irriguer
les cultures destinées à les nourrir.
Les épandages de fumier
et les déjections animales contribuent
à la pollution des eaux et des sols,
notamment par les nitrates.
L'élevage mobilise 70% des terres
agricoles mondiales pour le pâturage
du bétail ou pour la production
de céréales destinées à les nourrir.
Près de 40% des céréales produites
dans le monde servent directement
à nourrir les bêtes.
Et la déforestation en Amazonie
est principalement due à l'expansion
de l'élevage et de la culture du soja
pour nourrir ces animaux.
Il est possible de réduire les émissions
de gaz à effet de serre
provenant de l'élevage
en changeant l'alimentation des animaux,
par exemple en utilisant un mélange
de graminées et de légumineuses,
c'est un régime qui va diminuer la
production de méthane par les ruminants.
On peut aussi diminuer l'utilisation des
engrais azotés dont la production génère
des émissions de gaz à effet de serre.
La méthanisation qui transforme
les déchets organiques en biogaz permet
également de réduire les émissions.
D'ailleurs, le Programme
National Nutrition Santé 2019-2023
recommande de limiter la viande rouge
à moins de 500 grammes par semaine
et d'augmenter la consommation
de légumineuses et de légumes secs.
La viande cultivée est une autre solution
envisageable, possible.
Elle est produite en laboratoire
à partir de cellules animales.
Et le premier steak haché,
cultivé, a été produit en 2013.
Et depuis, de nombreuses startups
se sont lancées dans ce domaine.
La viande cultivée pourrait,
en théorie, réduire les émissions de gaz
à de serre et notamment le méthane.
Cependant, son impact environnemental
global est encore difficile à évaluer.
Elle consomme beaucoup d'énergie, surtout
pour la fabrication des milieux de
culture et le chauffage des incubateurs.
Singapour, les États-Unis et Israël sont
les seuls pays, pour l'instant, à avoir
autorisé la vente de viande cultivée.
Petite anecdote amusante,
avant de se quitter,
les poulets d'élevage sont aujourd'hui
quatre fois plus gros qu'il y a 60 ans.
Même avec le même régime alimentaire.
Pourquoi ?
En 1957, les poulets pesaient en moyenne
905 grammes après 56 jours, tandis
qu'aujourd'hui, ils atteignent 4,2 kilos.
Les producteurs utilisent notamment
des techniques de sélection génétique
pour faire grandir
les poulets plus rapidement.
Malheureusement, cela entraîne
des problèmes osseux, cardiaques
et immunitaires pour les poulets.
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Beaucoup d'informations,
beaucoup de français.
J'espère que vous avez trouvé
cet épisode instructif.
Dites-le-moi dans les commentaires.
Dites-moi ce que vous pensez de ce lien
entre production animale, consommation
de viande et changement climatique.
Comme d'habitude, je vous souhaite
une très bonne journée.
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Partagez à toute personne que
vous connaissez qui apprend le français.
C'est l'heure de se quitter.
C'était Carlito.
Ciao ciao.