Bonjour à tous et bienvenue. Je suis ravi de vous retrouver pour un nouvel épisode où nous allons explorer un sujet fascinant et plein de surprises. Les idées reçues sur la vie quotidienne. Vous savez, ces croyances que l'on entend souvent mais qui ne sont pas toujours vraies. Par exemple, avez-vous déjà entendu dire que nous utilisons seulement 10% de notre cerveau.
Eh bien, c'est une idée reçue. En réalité, nous utilisons toutes les parties de notre cerveau, même si pas toutes en même temps. Et aujourd'hui, je voulais vous présenter cinq idées reçues courantes. et les passer au crible de la recherche scientifique pour vous apporter des réponses claires et précises. Nous allons voir si elles sont exactes ou fausses.
Alors, préparez-vous à découvrir des vérités surprenantes et à remettre en question ce que vous pensiez savoir. Installez-vous confortablement Prenez une tasse de café ou de thé et plongeons ensemble dans le monde des idées reçues. Est-ce que vous vous êtes déjà demandé pourquoi lorsqu'une tartine tombe, elle semble toujours atterrir du côté beurré ? Eh bien, vous n'êtes pas seul. Parlons un peu de cette fameuse malédiction matinale.
Imaginez la scène. Vous préparez une délicieuse tartine au petit déjeuner. Vous avez soigneusement étalé 8 g de beurre salé, bien sûr, ou de confiture à la fraise, ma préférée, sur une tranche de bain d'environ 35 g. Vous vous apprêtez à prendre une bouchée qu'en catastrophe, la tartine glisse de vos doigts et splatte. Elle tombe face beurrée sur le sol.
Mais pourquoi donc ? Ça paraît logique de penser que le poids du beurre ou de la confiture crée un déséquilibre et entraîne la tartine du mauvais côté. Pourtant, si le beurre et la confiture sont étalés de manière uniforme, la tartine devrait rester équilibrée, non ? C'est ce que nous allons découvrir. Des scientifiques se sont posés cette question, notamment un physicien britannique, Robert Matthews, qui a mené une étude approfondie.
Le résultat de son étude ? La face sur laquelle atterrit la tartine dépend de la hauteur de la chute et de la vitesse de rotation initiale. Plus précisément, nos tables de cuisine culminent en moyenne à 75 cm du sol, ce qui ne laisse pas assez de temps à la tartine pour se retourner complètement. Ainsi, elle atterrit généralement du côté beurré. Et ce n'est pas tout.
Des expériences ont montré que même en lançant des toasts de différentes manières, la tartine atterrit souvent du côté beurré. Pas de chance ! Alors, comment échapper à ce terrible destin ? Peut-être en abaissant la hauteur de notre table, en acceptant simplement cette loi de Murphy Culinaire. Passons maintenant à une autre idée reçue bien connue.
Retenir sa respiration pour stopper le hoquet. Vous savez, lorsque l'on fait bep, ça, ça, c'est le hoquet. Et cette idée reçue est partagée par beaucoup de personnes. C'est a priori l'un des remèdes les plus couramment suggérés lorsqu'une personne a le hoquet. Pourtant, retenir sa respiration ne permet pas de mettre fin à la crise.
Au mieux, cela calme la fréquence des « hé » la faisant passer d'une quarantaine à une vingtaine par minute en moyenne. En effet, les scientifiques ont noté que ceux-ci surviennent à la fin de chaque inspiration. Mais saviez-vous que l'origine du hoquet n'est pas respiratoire ? Décrit depuis l'Antiquité, ce réflexe dérangeant reste en grande partie mystérieux. Bien que ce soit gênant, le hoquet est généralement très bref.
de l'ordre de quelques minutes, ce qui ne facilite pas le travail des chercheurs. Et quand il dure plus de deux jours, le hoquet est généralement associé à d'autres pathologies. Mais alors, pourquoi ce réflexe ? Il s'agit d'une contraction du diaphragme et des muscles intercostaux. avec un bruit caractéristique dû au passage de l'air au niveau de la glotte.
Quant à ses causes, les théories avancées incluent une nature gastro-intestinale, impliquant le nerf vague et le nerf phrénique.
Alors, pourquoi les astuces traditionnelles comme retenir sa respiration semblent-elles fonctionner ? Elle stimule indirectement certains nerfs impliqués dans la survenue du hoquet, comme la glotte. Fascinant, non ? Voilà une idée reçue que j'avais lorsque j'étais petit. Manger des épinards rend plus fort.
C'est sûrement une des phrases que m'a répétée ma mère quand j'étais petit. Nous avons tous en tête l'image de Popeye, le célèbre marin avalant une boîte d'épinards pour décupler ses forces. Peut-être que ce n'est pas le cas à l'extérieur de l'Europe, mais en tout cas en France, ça l'est pour pas mal de personnes. Mais est-ce vraiment vrai ? En réalité, cette croyance est due à une simple erreur de transcription.
En 1870, un biochimiste allemand, Erich von Wolf, étudiait la composition nutritionnelle des aliments et a mal placé une virgule dans ses résultats. Il a écrit que les épinards contiennent 2,7 mg de fer par 100 g, au lieu de 0,27 mg.
Cela a été amplifié par la publication et a donné naissance à cette idée fausse. L'histoire aurait pu s'arrêter là, sauf qu'une dizaine d'années plus tard, Un chercheur suisse, Gustav von Bung, a commis une autre erreur en attribuant aux épinards le taux de fer des épinards séchés, encore plus élevé. Résultat, une croyance tenace s'est installée. Ce n'est qu'en 1981 que le médecin britannique Terence Hamblin a rectifié cette erreur dans un article du British Medical Journal. En vérité, les épinards sont riches en fibres, en vitamines A, B9, K et en minéraux comme le potassium, le magnésium, le calcium, mais ils ne rendent pas plus fort grâce au fer.
Alors, Popeye a peut-être un peu exagéré, mais les épinards restent un aliment sain et bénéfique pour votre santé. Alors, n'oubliez pas d'en manger. L'avant-dernière idée reçue, que je voulais aborder avec vous, m'a surprise lorsque je l'ai entendue pour la première fois. Je discutais avec une amie en vacances et pour le petit déjeuner, elle ne mangeait que de l'ananas. Alors je lui ai posé la question, pourquoi tu manges que ça le matin ?
Et elle m'a répondu, pour perdre du poids. Alors là j'avoue que je n'ai pas compris le lien. Et elle m'a expliqué que l'ananas brûle les graisses. Je suis sûr que vous aussi, vous avez peut-être déjà entendu dire que manger de l'ananas pouvait faire disparaître votre graisse et autres bourrelets disgracieux. Mais est-ce que c'est vrai ?
D'après la composition de ce fruit, cela semble possible. Les tiges de l'ananas contiennent une enzyme appelée bromélaïne, capable de digérer les protéines et dotée de propriétés anti-inflammatoires. Cependant, cette enzyme agit sur les protéines et pas sur les graisses. Dans les années 1970, des compléments alimentaires à base d'ananas ont été commercialisés pour leur prétendue capacité à brûler les graisses en déstructurant les fibres de collagène. Mais ces produits n'ont pas démontré d'efficacité pour réduire la cellulite ou brûler les graisses.
En revanche, les propriétés anti-inflammatoires de l'ananas ne sont pas à négliger. Elles peuvent aider à guérir les plaies, réduire les œdèmes, les échymoses et soulager l'arthrose. Donc, bien que l'ananas ne brûle pas les graisses, il présente d'autres avantages pour la santé. Voilà, encore une autre idée reçue démythifiée.
Gardez l'ananas dans votre alimentation pour ses bienfaits, mais ne comptez pas trop sur lui pour brûler vos graisses. Enfin, terminons avec une idée reçue bien ancrée dans l'imaginaire collectif. L'alcool réchauffe.
Beaucoup d'entre vous ont sans doute en tête l'image d'un bon Saint-Bernard apportant un tonnelet de rhum aux alpinistes perdus en montagne. Quelques gorgées d'alcool et le naufragé transi de froid retrouvent des couleurs. Il se réchauffe. Alors, si l'alcool peut procurer une sensation de chaleur, En réalité, cela induit une baisse de la température corporelle. En effet, l'ingestion d'alcool dilate les vaisseaux sanguins situés à la surface de la peau.
Résultat, un afflux de sang vers les zones superficielles du corps crée une sensation de chaleur temporaire et un visage rosé. Mais cette chaleur est vite dissipée car le sang est ramené en surface au lieu de rester à l'intérieur du corps pour maintenir la chaleur. En montagne, boire de l'alcool lorsque l'on est déjà en hypothermie peut donc être dangereux. Si la température rectale est inférieure à 35°C, l'alcool accentue la baisse de température interne. Boire 15 cl de whisky ou ½ litre de vin, soit environ 50 g d'alcool, peut faire diminuer la température interne d'environ 0,5°C.
Désolé, je donne mes chiffres en degrés Celsius et en grammes parce que je suis français et parce que vous apprenez le français. Voilà encore une idée reçue démasquée. L'alcool peut donner une sensation de chaleur temporaire mais il refroidit en réalité le corps. Alors restez au chaud avec des vêtements adaptés et une bonne hydratation plutôt que de compter sur l'alcool pour vous réchauffer. Et voilà, on arrive déjà à la fin de cet épisode consacré aux idées reçues de la vie quotidienne.
C'est fascinant de voir comment certaines erreurs et croyances populaires peuvent perdurer dans notre quotidien. Mais lorsque l'on regarde de plus près, lorsque la science s'intéresse à ces idées reçues, on se rend compte que la réalité est souvent plus complexe et nuancée. Merci à vous d'avoir écouté cet épisode de mon podcast. J'espère que cela vous a plu. que cela vous a éclairé et diverti.
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C'était Carlito ou Charles pour Intermediate French with Carlito. À la semaine prochaine. Ciao.
