Il faut absolument que je vous raconte mes dernières galères pour partir au ski.
Après une longue pause de quatre ans due à mes études, j'ai décidé de partir au ski cette année.
Vous n'avez pas idée à quel point j'attendais ce moment !
Le ski, c'est tout ce que j'aime : la vitesse, les paysages à couper le souffle, les repas copieux
après une journée épuisante, et les soirées à refaire le monde avec les amis.
Cette année, tout semblait aligné pour une semaine parfaite aux Deux Alpes.
On était six, prêts pour une semaine de folie.
Mais bien sûr, rien ne s’est passé comme prévu…
Le matin du départ, je me réveille super excité, mais mon téléphone se met à vibrer.
Une alerte du *Monde* me fait l'effet d'une douche froide : "Attaque au couteau gare de Lyon".
Juste le jour de mon départ, il fallait que ça arrive.
Le train est censé partir dans quelques heures, et aucune nouvelle de la SNCF.
Je commence à stresser, mais je décide quand même de ne pas me laisser abattre.
Déterminé, je me prépare à aller à la gare coûte que coûte.
Premier challenge : Le bus.
L'horaire affiche clairement une heure précise, mais comme souvent, le bus décide de jouer à
cache-cache (en gros, il ne passe pas).
Ne voulant pas prendre de risque, je choisis le Vélib pour être sûr de ne pas être en retard.
Imaginez-moi, en plein Paris, avec une énorme valise sur le guidon, faisant de mon mieux pour
ne pas me casser la figure.
Arrivé à la station Vélib près de la gare, évidemment, pas une seule place libre pour déposer le
vélo.
J'ai dû pédaler encore 5 minutes pour trouver une autre station, puis courir à la gare.
En arrivant, le tableau d'affichage annonce 45 minutes d'attente.
"Ça va, je peux gérer", me dis-je.
Mais comme souvent, les 45 minutes se sont transformées en trois heures.
Trois longues heures pendant lesquelles j'ai observé les allées et venues, passé des appels, et
même avancé un peu sur mon travail.
L'atmosphère était surréaliste, étrangement calme pour un lieu qui avait été le théâtre d'un
événement aussi dramatique quelques heures auparavant.
Et bien sûr, à l'arrivée à Grenoble, on avait raté notre navette pour les Alpes.
Heureusement, la compagnie de navettes a été top, ils ont ajouté des trajets pour les
retardataires comme nous.
Au final, j'ai passé une journée entière en transit, mais cela n'a fait qu'ajouter une couche
supplémentaire à notre aventure. Et une fois arrivés, tout a été vite oublié avec les premières
descentes et les premiers éclats de rire partagés.
En résumé, j'ai passé plus de temps dans les transports que sur mes skis ce jour-là.
Mais bon, c'est ça aussi les vacances, non ?
Finalement, on est bien arrivés, et je vous épargne les détails de nos soirées...
Disons juste que c'était mémorable.