Une découverte gourmande aux Deux Alpes.
La semaine dernière, aux Deux Alpes, il y avait un jour où il ne faisait vraiment pas très beau.
Le ciel était couvert et il neigeait sans arrêt.
Skier était hors de question.
J’ai donc décidé de troquer une journée sur les pistes contre une promenade en ville.
En me promenant, j'ai vu un magasin rempli de fromages.
Poussé par la curiosité et le désir de me réchauffer, je suis entré.
À l'intérieur, l'ambiance était chaude et accueillante.
Le bois des étagères, l'éclairage tamisé et l'accueil chaleureux du fromager m'ont vite fait oublier le
mauvais temps dehors.
Il y avait beaucoup de fromages différents, avec des croûtes de toutes sortes.
En France, aimer le fromage, c'est normal, c'est une partie de qui nous sommes.
Les Français adorent le fromage, et moi aussi.
Et mon préféré, c'est le beaufort.
Sa texture onctueuse et son goût unique me rendent tellement heureux.
Chaque fois que j'en mange, je me sens super bien.
Quand je suis entré dans la fromagerie, j'ai demandé au fromager de me montrer les différents
fromages qu'il avait en boutique.
Il a souri, content de partager ses connaissances, et m'a présenté ses fromages préférés.
Il a commencé par le beaufort, qu'il appelait "le prince des gruyères", avec sa pâte pressée qui vient
de Savoie.
Puis, il a enchaîné avec le comté, m'expliquant la différence entre celui affiné 12 mois, plus doux et
fruité, et celui affiné 24 mois, plus fort et complexe.
Chaque fromage avait son histoire, comme la tomme aux fleurs, un fromage doux et crémeux,
recouvert de fleurs comestibles.
Le fromager m'a aussi présenté le morbier, reconnaissable à sa raie de cendre, et le reblochon, un
fromage à pâte molle et croûte lavée, avec un léger arôme de noisette, parfait pour une tartiflette
réconfortante après une journée enneigée.
Il a continué avec la raclette, m'assurant que la version à la moutarde était une expérience à ne pas
manquer.
Et pour finir, la fondue aux trois fromages.
Le mélange du beaufort, du comté et de l'emmental est parfait pour une fondue.
Le fromager tenait à ce que je goûte tout.
"Vous allez voir la différence avec l'âge," dit-il en me passant le comté de 12 mois puis celui de 24
mois.
"Et pour quelque chose d'un peu différent," annonça-t-il en me tendant un morceau de raclette à la
moutarde.
Chaque bouchée était une aventure, une découverte, un voyage à travers les saveurs de la France.
En quittant la fromagerie, j’avais le sourire aux lèvres.
J'ai appris énormément de choses sur le fromage et sur la culture française.
C'était une expérience inoubliable.
Et si ça vous intéresse, la semaine prochaine, je vous parlerai des autres spécialités des Alpes que j'ai
pu goûter.
D’ailleurs, c’est quoi toi, ton fromage préféré ?